Quand le JIZZ est là…

Des scientifiques se sont appliqués à estimer la population d’oiseaux sauvages existant à travers le monde. D’après leurs calculs, les 9.700 espèces d’oiseaux recensés réuniraient au moins 50 milliards d’individus. Source.

La France possède une richesse importante en nombre d’espèce d’oiseaux, en particulier nicheurs (le plus élevé en Europe après l’Espagne), la dernière évaluation est de 412 espèces pouvant être observées en France.

Le nombre d’espèces d’oiseaux peut sembler rebutant pour le néophyte désireux d’apprendre à les gouverner observer tous !

En classe d’ornithologie, il nous est expliqué que la méthode la plus utile pour identifier visuellement un oiseau de nous inconnu est celle que les Anglo-Saxons nomment le GISS (ou JIZZ) : General Impression, Size, and Shape : elle requiert d’analyser : 

  1. L’allure générale de cet oiseau 
  2. Sa taille
  3. Et, enfin, sa forme

Wikipedia nous explique le concept ici : « Le JIZZ ou GISS est l’impression générale ou l’apparence d’un oiseau recueillie à partir de caractéristiques telles que la forme, la posture, le style de vol ou d’autres mouvements habituels, la taille et la coloration combinées à la voix, l’habitat et l’emplacement. »

Personnellement, j’aurais bien ajouté la date de l’observation, utile pour inclure ou exclure les migrateurs.

« Le concept a été popularisé dans le cadre de l’observation des oiseaux, mais il est si utile qu’il a depuis été adopté de plus en plus largement par les biologistes de terrain pour désigner l’impression des caractéristiques générales d’autres animaux. Il apparaît également dans des domaines de la biologie d’observation comme la microscopie. Les écologistes et les botanistes peuvent parler du « jizz de l’habitat » ou du jizz d’une plante.»

Sean Dooley décrit le jizz comme  » la qualité indéfinissable d’une espèce particulière, la « vibration » qu’elle dégage  » et note que bien qu’il soit  » rejeté par beaucoup comme une sorte d’alchimie ornithologique, il existe une base physique à l’idée de jizz « [6].

Les ornithologues expérimentés peuvent souvent faire des identifications fiables sur le terrain en un clin d’œil en utilisant le jizz pour identifier la famille ou le genre, plus rarement l’espèce.

L’idée semble être d’apprendre à reconnaître les oiseaux les plus communs pour, sur une toile de fond, voir ensuite se détacher les spécimens les plus rares que les guides ornithologiques modernes auront tôt fait de nous aider à identifier !

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