Ces rapaces m’agacent !

C’est l’été, et, pour certains, l’heure des vacances à la mer, à la campagne ou à la montagne, et pour d’autres la fréquentation de jardins ou de parcs publics. Occasion rêvée de renouer le contact avec la nature, ses paysages, ses arbres, ses plantes, ses fleurs, ses animaux et ses insectes !

Lors de récentes sorties naturalistes, j’ai croisé, émerveillé, des Buses variables, des Busards des roseaux, et même des Bondrées apivores (étonnants rapaces se nourrissant d’insectes), et je dois bien reconnaître que, chaque fois, j’étais heureux qu’un ornithologue confirmé veuille bien me préciser de quelle espèce il s’agissait.

Car ces rapaces diurnes, contrairement aux passereaux ou aux oiseaux d’eau dont on peut observer à la jumelle et à longue-vue les couleurs et les détails, ont la particularité d’être le plus souvent observés en vol dans le lointain, parfois à contre-jour et quasiment toujours hors des instruments optiques. Les critères permettant leur identification sont donc plus délicats pour le débutant : taille, silhouette, vol, comportement et cri. Et dans cette tâche, le célèbre Guide ornitho n’est pas, à mon sens, des plus utiles.

Pour améliorer mes compétences de reconnaissance des rapaces diurnes en vol, j’ai trouvé cette planches sur internet (à mon grand regret, je n’en ai trouvé ni l’auteur, ni la source…) : 

On notera une petite erreur sur cette planche : la Bondrée apivore n’est pas à pivore !

J’ai, en outre, commandé un ouvrage qui, si j’en crois les critiques élogieuses qu’il a recueillies, devrait également aider : Identifier les rapaces en vol: Europe, Afrique du Nord et Moyen orient, de Dick Forsman. Il ne restera plus alors qu’à s’entraîner sur le terrain, aidé par l’indispensable, le merveilleux, le célèbre magicien Merlin et son outil d’identification des cris et chants d’oiseaux !

Bonnes vacances  ! 

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