Des billes pour les débats sur le climat

Réchauffement climatique et biodiversité sont souvent synonymes d’échauffement des esprits et d’adversité. Comme beaucoup de sujets, à l’heure des réseaux sociaux, les débats sur les changements climatiques et la dégradation de la biodiversité sont souvent véhéments, parfois violents, et trop rarement argumentés.

« Le mal qui est dans le monde vient presque toujours de l’ignorance, et la bonne volonté peut faire autant de dégâts que la méchanceté si elle n’est pas éclairée »  écrivit Albert Camus, prix Nobel de littérature.

La nouvelle vient de tomber sur le téléscripteur de ma veille documentaire : le CNED (Centre National d’Enseignement à Distance) propose, à point nommé, une formation en ligne gratuite, parrainée par Jean Jouzel, et Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologues reconnus, intitulée « Le B.A.-BA du climat et de la biodiversité » qui, ainsi que l’explique le site,  permettra d’acquérir les connaissances fondamentales sur le changement climatique et la biodiversité. Ce travail est le fruit d’une collaboration entre des experts scientifiques reconnus et des experts en pédagogie numérique.

La formation est découpée en 5 chapitres : 

  1. Changement climatique
  2. Causes et atténuation
  3. Conséquences et adaptation
  4. Défi de la biodiversité
  5. Société et futurs

Pourquoi suivre cette formation ? Le CNED répond, tout de go : parce que la pédagogie est le prérequis à la prise de conscience et l’action.

Dans chaque module vous pourrez consulter des ressources (images, graphiques, vidéos, etc.) Chacune d’entre elles est accompagnée d’un numéro qui vous permettra de retrouver la référence dans la page «  Source (nouvel onglet)« , disponible dans le menu principal. La durée totale de la formation est de 7 heures.

Pour découvrir la formation : c’est ici qu’il faut cliquer

Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre. (Marc-Aurèle)

Les sécheresses

L’article qui suit a été publié sous la forme d’un fil sur Twitter, le 21 mai 2023, par le Dr Magali REGHEZZA-ZITT, Maître de conférences en géographie à l’Ecole normale supérieure de Paris et Membre du Haut conseil pour le climat. @MagaliRegheza. Elle m’a, très gentiment, autorisé à publier son travail et je l’en remercie chaleureusement !

Marre d’entendre « c’est bon, il pleut, il n’y a plus de risques de sécheresse » ? Pour comprendre les liens entre précipitations, températures et risques, et distinguer les différents types de sécheresses et ne plus confondre (aléa) sécheresse et (risque de) pénurie, suivez le fil.

1er type de sécheresse : la sécheresse météorologique

La sécheresse météorologique correspond à un déficit pluviométrique. Il ne pleut pas ou pas suffisamment, par rapport aux moyennes (les normales). Attention : Le terme « normale » est statistique, pas normatif. C’est une valeur de référence.

2e type de sécheresse : la sécheresse hydrologique

La sécheresse météorologique ne doit pas être confondue avec la sécheresse hydrologique. Cette dernière désigne le déficit de débit des cours d’eau, des niveaux bas des nappes ou des retenues. Le niveau de l’eau dans les nappes est mesuré par des piézomètres. 

Pour mémoire, les nappes phréatiques sont des réserves naturelles d’eaux souterraines. L’eau s’accumule et circule dans certaines roches du sous-sol, dites aquifères (étymologiquement qui portent l’eau), suffisamment poreuses et/ou fissurées pour que l’eau puisse y circuler.

Pour que ces nappes se rechargent, il faut que la végétation ne soit pas en période de croissance ou de transpiration. Sinon, c’est elle qui capte l’eau de pluie. La période de recharge s’étend « normalement » de septembre à mars. Avec le changement climatique, c’est plutôt d’octobre à février.

Une nappe peut « déborder ». Les inondations par remontées de nappes peuvent être terriblement destructrices.  Par exemple, la Somme en 2001.

Le manteau neigeux est une réserve d’eau douce importante, retenue entre novembre et mai. Au printemps, le débit des cours d’eau est alimenté par la pluie et la fonte des neiges.

L’étiage correspond à des débits exceptionnellement faibles. Il ne doit pas être confondu avec les basses eaux saisonnières habituelles. On parle d’assec quand le cours d’eau est… à sec. Étiages et assecs ont des impacts destructeurs pour la faune et la flore aquatique.

3e type de sécheresse ; la sécheresse édaphique ou agricole

Quand le sol sur les premiers mètres est sec, c’est la sécheresse édaphique ou agricole. Elle est causée par le déficit de précipitations, mais aussi la chaleur, qui augmente l’évaporation et la transpiration des plantes. 

De l’humidité des sols dépendent la croissance et la santé des végétaux et les organismes des sous-sols. Tous les milieux sont concernés (forêts, prairies, etc.). L’agriculture y est particulièrement sensible.

ATTENTION aux inondations en période de sécheresse, en cas de pluies intenses.

  • La perméabilité des sols varie selon leur nature & l’occupation humaine
  • une croûte de battance peut se former à cause de la sécheresse.

L’eau ne s’infiltre plus : elle ruisselle

AU TOTAL

Ce n’est pas parce qu’il pleut, qu’il n’y a pas de sécheresse. Ce n’est pas non plus parce qu’il pleut, que la disponibilité de la ressource ne diminue pas. Et ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de sécheresse, qu’il n’y a pas de risque de pénurie. En revanche, il y a des liens entre les différents types de sécheresses.

Sécheresse n’est pas pénurie.

La pénurie est déséquilibre entre l’offre (ressource disponible et accessible) et la demande (besoin en eau). Si elle est associée à l’aléa sécheresse, le risque dépend de la sévérité & la durée de la sécheresse, et des besoins, usages, et pratiques

82 % des eaux douces utilisées en France proviennent en grande majorité des fleuves, des rivières et des lacs. Ces « eaux de surface » sont plus faciles et moins chères à prélever. 

Mais les nappes sont la principale source d’eau potable en France : 62 % provient des eaux souterraines et 38 % des eaux de surfaces (torrents, rivières, lacs…).

Les champs captants sont protégés, car si la quantité et/ou la qualité font défaut, on a un risque de pénurie

ATTENTION ⚠️

  • Prélèvements = quantité d’eau prélevée dans le milieu naturel puis rejetée après utilisation (donc à nouveau disponible.
  • Consommation = quantité d’eau prélevée et consommée. Elle ne peut pas être renvoyée directement dans la nature après usage.

Prenons l’exemple de la Méditerranée.

Des moyennes annuelles cachent des différences fortes dans la répartition saisonnière ou le type de pluies : il pleut pleut à Nice (740mm) qu’à Paris (637mm), mais à Nice, c’est sur 89 jours (27 j d’orages en moyenne) contre 111 j à Paris. 

Le climat méditerranéen est caractérisé par des étés secs & chauds auxquels les sociétés se sont adaptées. Mais  désormais, on a des périodes sans pluies « anormalement » longues, qui constituent un écart fort par rapport à la moyenne des épisodes météorologiques secs estivaux.

Dans un climat qui change, il y aura moins de pluie l’été, et il fera plus chaud.

Pour l’hiver, pas encore de signal robuste sur les pluies au moins avant 2050, mais les hiver seront en moyenne + doux, donc la végétation + précoce et la saison de recharge réduite. 

Avec l’ augmentation des températures, arbres et plantes puisent davantage d’eau par leurs racines, ce qui réduitla quantité d’eau pouvant s’infiltrer dans le sol. Elles transpirent plus, ce qui n’est pas compensé par une augmentation des pluies.

Dans le sud, s’ajoute la diminution des pluiesmoyennes très marquées en été.

BILAN 👇

Protéger la ressource en eau, en quantité et en qualité, et garantir un accès équitable à cette dernière est l’un des grands défis de l’adaptation des prochaines années. Rien n’est perdu, à condition d’agir rapidement en évitant les maladaptations

Les infographies du GIEC

Les rapports du Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’évolution du Climat (GIEC) sont très volumineux et volontiers indigestes pour le grand public. Le rapport suivant ne fait pas exception à la règle !

Changement climatique 2022 : ce rapport du groupe de travail III fournit une évaluation mondiale actualisée des progrès et des engagements en matière d’atténuation du changement climatique et examine les sources d’émissions mondiales. Il explique l’évolution des efforts de réduction et d’atténuation des émissions et évalue l’impact des engagements nationaux en matière de climat par rapport aux objectifs d’émissions à long terme.

Heureusement, le GIEC publie, en parallèle de ses rapports, des fiches de synthèse thématiques donnant un aperçu des principales conclusions tirées de chaque chapitre de ce rapport.

Cette page fournit  ainsi 9 fiches thématiques, faciles à lire et très informatives.

  1. Agriculture, sylviculture et autres utilisations du sol. Voir l’infographie. Les sols constituent actuellement un puits de carbone, absorbant environ un tiers des émissions d’origine humaine. De nombreuses options d’atténuation sont disponibles et prêtes à être mises en œuvre, mais un effort concerté, rapide et soutenu de la part de toutes les parties prenantes est indispensable pour atteindre des niveaux élevés d’atténuation. L’atténuation dans ce secteur ne peut pas compenser l’inaction dans d’autres secteurs.
  2. Bâtiments. Voir l’infographie. Il est essentiel d’agir en 2020-2030 pour exploiter pleinement le potentiel d’atténuation des bâtiments existants et nouveaux. Dans les pays en développement, le potentiel le plus important se trouve dans les nouveaux bâtiments, tandis que dans les pays développés, le potentiel le plus élevé se trouve dans la rénovation des bâtiments existants.
  3. Elimination du dioxyde de carbone. Voir l’infographie. L’EDC fait référence aux technologies, pratiques et approches qui éliminent et stockent durablement le dioxyde de carbone (CO2) de l’atmosphère. La RDC est nécessaire pour atteindre les objectifs mondiaux et nationaux d’émissions nettes nulles de CO2 et de gaz à effet de serre (GES). La CDR ne peut se substituer à des réductions immédiates et profondes des émissions, mais elle fait partie de tous les scénarios modélisés qui limitent le réchauffement de la planète à 2° ou moins d’ici 2100. La mise en œuvre nécessitera des décisions concernant les méthodes CDR, l’échelle et le calendrier de déploiement, ainsi que la gestion des contraintes de durabilité et de faisabilité.
  4. Besoins et aspects sociétauxVoir l’infographie. Les réponses centrées sur la demande sont compatibles avec l’amélioration du bien-être de base pour tous. Une combinaison de politiques efficaces, d’accès à des infrastructures améliorées et à des technologies conduisant à un changement de comportement peut contribuer à la réduction des émissions.
  5. Energie. Voir l’infographie Le réchauffement ne peut être limité à un niveau nettement inférieur à 2°C sans une réduction rapide et importante des émissions du système énergétique et des changements substantiels au cours des 30 prochaines années. Cela impliquera une réduction significative de l’utilisation globale des combustibles fossiles, le recours au piégeage et au stockage du carbone,  des systèmes énergétiques à faible teneur en carbone ou sans carbone, l’électrification à grande échelle, l’utilisation de carburants alternatifs tels que l’hydrogène et les biocarburants durables et l’amélioration de l’efficacité énergétique.
  6. Finance et investissements. Voir l’infographie  Les progrès en matière d’alignement des flux financiers sur les filières à faibles émissions de gaz à effet de serre restent lents. Il existe un déficit de financement climatique qui reflète une mauvaise répartition persistante du capital mondial. Le volontarisme et l’intervention politiques restent essentiels pour lever l’incertitude, obstacle fondamental à la réorientation des flux financiers.
  7. Industrie. Voir l’infographie Il existe de nombreuses options pour réduire les émissions dans l’industrie, mais certaines pratiques et technologies sont très nouvelles, sous-utilisées ou nécessitent une attention politique pour atteindre leur plein potentiel.
  8. Transports. Voir l’infographie L’électrification jouera un rôle clé dans la réduction des émissions des transports terrestres, mais les biocarburants et l’hydrogène pourraient jouer un rôle dans la décarbonisation du transport de marchandises, en particulier dans les secteurs du transport maritime et aérien.
  9. Réseaux urbains. Voir l’infographie Tous les types de villes – qu’elles soient construites, en croissance rapide ou émergentes – peuvent contribuer à atténuer le changement climatique par une production et une consommation durables, des changements dans la demande, l’électrification, et en améliorant l’absorption et le stockage du carbone en milieu urbain.

Les cycles de l’eau

Avez-vous entendu parler de pompe biotique, de rivière volante, de champignons qui font tomber la pluie, d’arbres fontaines, de plantes condensatrices ou, plus étonnant encore, saviez-vous que l’on peut cultiver l’eau ?

Je conseille chaleureusement la lecture de deux publications ayant trait au cycle de l’eau ou plutôt aux cycles de l’eau (au pluriel). La presse se fait l’écho d’épisodes climatiques aussi spectaculaires que dramatiques (cyclones, inondations, sécheresses et pénuries d’eau) et la guerre de l’eau pourrait même avoir commencé, chez nous en France.

1ere PUBLICATION 🇫🇷

Comprendre les cycles hydrologiques et cultiver l’eau pour restaurer la fécondité des sols et prendre soin du climat. Voir ici

Dans ce passionnant document nous apprendrons :

1. Qu’il n’existe pas un, mais de multiples cycles de l’eau jusque là trop peu étudiés, que les cycles du carbone et de l’eau sont liés, et que la connaissance de ces cycles permettrait de cultiver l’eau.

2. Que les sols peuvent être des éponges pour peu qu’y soit cultivée la vie dans sa diversité.

3. Que les forêts génèrent de la pluie sur les terres émergées et que le végétal crée de l’eau nouvelle.

4. Que le principal gaz à effet de serre n’est pas le CO2, mais la vapeur d’eau, et que restaurer les cycles de l’eau perturbés pourrait être un outil majeur à la portée de l’humanité pour lutter contre le réchauffement climatique.

5. Qu’il est possible de transformer des déserts en édens fertiles et féconds.


2e PUBLICATION 🇬🇧

Not Your Childhood Water Cycle. Voir ici

La plupart des gens se souviennent d’une scène de leur enfance : un dessin montrant le parcours de l’eau, des océans aux nuages en passant par les rivières. Des mots longs et délicieux comme « évapotranspiration » et « précipitation » viennent probablement à l’esprit à cette seule évocation..

Le diagramme du cycle de l’eau de l’U.S. Geological Survey (USGS) est toujours utilisé par des centaines de milliers d’élèves aux États-Unis et dans le monde entier. Il est également à l’origine de très nombreux diagrammes dérivés.

Aujourd’hui, l’agence a publié un nouveau diagramme pour la première fois en plus de 20 ans, cette fois avec les humains comme scénaristes. Ce changement reflète les 20 dernières années de recherche qui ont permis de découvrir le rôle central de l’humanité dans le cycle et la manière de le communiquer visuellement. « Nous devons changer notre façon de penser à ces choses pour pouvoir vivre et utiliser l’eau de manière durable pour notre avenir », a déclaré Cee Nell, spécialiste de la visualisation des données au VizLab de l’USGS, qui a conçu le diagramme.

Outre les processus naturels tels que l’évaporation des océans, les précipitations sur terre et le ruissellement, le nouveau diagramme présente le pâturage, le ruissellement urbain, l’utilisation domestique et industrielle de l’eau et d’autres activités humaines. Chaque étiquette du diagramme provient de données retraçant les chemins et les bassins d’eau importants dans le monde.

1er atlas des cartes de l’anthropocène

L’information vient de tomber : l’IGN publie, en septembre 2022, son 1er atlas des cartes de l’anthropocène. Les randonneurs sont habitués aux cartes IGN, qu’elles soient dans leurs sac à dosen format papier, mais aussi et surtout, dans leur GPS ou leur téléphones, en format électronique. Que diable sont donc ces cartes de l’anthropocène, et quelles informations nous apportent-elles ?

L’anthropocène
Qu’est-ce donc que l’anthropocène, me demanderez-vous, cher lecteur ? 
Comme à l’accoutumée, Wikipédia répondra avec aisance à cette pertinente question :  L’Anthropocène est une proposition d’époque géologique qui aurait débuté quand l’influence de l’être humain sur la géologie et les écosystèmes est devenue significative à l’échelle de l’histoire de la Terre.
Le terme Anthropocène, qui signifie « l’Ère de l’humain », a été popularisé à la fin du xxe siècle par le météorologue et chimiste de l’atmosphère Paul Josef Crutzen, prix Nobel de chimie en 1995 et par Eugene Stoermer, biologiste, pour désigner une nouvelle époque géologique, qui aurait débuté selon eux à la fin du xviiie siècle avec la révolution industrielle, et succéderait ainsi à l’Holocène. L’Anthropocène est toujours discuté par la communauté scientifique géologique – spécifiquement au sein de la commission internationale de stratigraphie (ICS) de l’Union internationale des sciences géologiques (UISG) – qui détermine les subdivisions de l’échelle des temps géologiques. Ce concept est de plus en plus utilisé dans les médias et la littérature scientifique et a provoqué de nombreux débats et recherches dans différents champs scientifiques

Le contexte
Comme nous l’explique le site de l’IGN, l’été 2022 a été marqué par l’intensité et la succession de records de chaleur, sécheresse, méga-feux de forêts, inondations et épisodes de vent violents. Face à ces bouleversements, l’IGN, dans sa mission d’appui aux politiques publiques, s’est engagé en 2021 à développer une capacité d’observation en continu. L’enjeu : produire des cartes thématiques sur un nombre limité d’enjeux écologiques majeurs qui rendent compte des changements rapides du territoire et des conséquences sur l’environnement. La carte, sous toutes ses formes, est un extraordinaire outil de médiation et de compréhension du monde. 

Les cartes de l’anthropocène permettront ainsi d’établir des diagnostics partagés et d’offrir des outils mobilisables par les acteurs pour parler un langage commun et relever les défis environnementaux. Par ce premier Atlas, qui a vocation à devenir un rendez-vous annuel, l’IGN présente ses cartes de l’anthropocène et décrit les enjeux technologiques pour les produire et cartographier les changements.

L’atlas de l’IGN
La première partie de cet Atlas présente 5 grandes thématiques : 

  1. l’évolution de l’artificialisation des sols 
  2. le suivi de l’état des forêts
  3. l’observation de l’érosion des reliefs et en particulier du trait de côte
  4. la cartographie prédictive des zones de biodiversité à protéger
  5. les épisodes naturels extrêmes où l’Institut peut jouer un rôle de vigie

La seconde partie de l’Atlas met en lumière les défis technologiques actuels et à venir qu’implique pour l’IGN l’observation en continu du territoire. Pour surveiller de façon plus fréquente l’évolution du territoire, pour obtenir des cartes dynamiques qui répondent aux nouveaux besoins de pilotage des politiques publiques, l’IGN investit pour réussir des virages technologiques majeurs dans l’acquisition, le traitement et la restitution des données (intelligence artificielle, LiDAR HD, croisement des sources, informatique en nuage, géovisualisation, jumeaux numériques…). L’Institut met en place un plan de recrutement et de formation inédit de 150 compétences nouvelles, en s’appuyant notamment sur son école d’ingénieurs l’ENSG-géomatique.


Le fichier
En téléchargement, cet atlas fait 9 Mo.
Un document étonnant, passionnant, et un zeste inquiétant !